Face aux accusations de corruption visant son ministère, Georges Wilbert Franck, ministre des Affaires sociales et du Travail (MAST), a tenu à défendre sa gestion, ce mardi 14 octobre, lors de la 25ᵉ édition des Mardis de la Nation. Devant la presse, il s’est dit prêt à rendre des comptes à toutes les institutions compétentes et a assuré que son administration reste « un livre ouvert ».
« Je ne suis mêlé à aucun acte de corruption », a déclaré d’emblée le ministre Franck, visiblement déterminé à répondre aux critiques. Selon lui, la transparence et la reddition de comptes sont des principes non négociables de sa gouvernance. Il a invité les organismes de contrôle, tels que la Cour supérieure des comptes, l’Inspection générale des finances (IGF) ou encore l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) à examiner sans réserve sa gestion.
Pour le ministre, toute opération financière du MAST reste traçable : « les fonds pour le projet du restaurant inscrit dans le budget de fonctionnement du ministère sont débloqués par le ministère de l’Économie et des Finances. Si irrégularité il y a, elle peut être facilement identifiée », a-t-il expliqué, rejetant ainsi toute idée de gestion opaque ou de favoritisme.
Revenant sur ses premiers jours à la tête du ministère, Georges Wilbert Franck a rappelé qu’il avait trouvé deux principales revendications : la réhabilitation du restaurant du ministère et la distribution des cartes de débit destinées aux employés. « Nous avons promis de mobiliser les moyens pour répondre à ces deux revendications, et c’est chose faite pour l’une d’elles », a-t-il précisé.
Le ministre s’est félicité que le MAST soit désormais le ministère ayant le mieux distribué les cartes de débit en une année : « Nous avons fourni ces cartes dix mois sur douze, ce qu’aucun autre ministère n’a réussi à faire », a-t-il affirmé avec fierté.
Concernant la cafétéria du ministère, il a annoncé que le restaurant, complètement détruit, a été rénové et équipé de matériels modernes. Toutefois, son ouverture officielle dépend d’une évaluation technique : « Les nouveaux équipements nécessitent une source d’énergie indépendante afin d’assurer la conservation des produits », a précisé le ministre.
Georges Wilbert Franck a tenu à saluer « ceux et celles qui veillent à la bonne gestion des ressources du pays », rappelant que le MAST doit être un exemple d’intégrité dans la fonction publique. Pour lui, la lutte contre la corruption n’est pas un slogan, mais un engagement de chaque jour : « Nous devons être redevables, non seulement devant l’État, mais surtout devant la population qui attend de nous des résultats concrets. »
En clôturant son intervention, le ministre a réaffirmé sa volonté de collaborer avec toutes les institutions de contrôle, tout en poursuivant les réformes sociales en cours.
Arnold Junior Pierre
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