Les États-Unis vont rééxaminer l'ensemble des «cartes vertes» de résident permanent attribuées aux ressortissants de pays jugés sensibles, après l'attaque perpétrée à Washington par un Afghan contre des membres de la Garde nationale, a annoncé jeudi l'USCIS, une agence fédérale chargée de l'immigration.
«Sur instruction du président des Etats-Unis, j'ai ordonné un réexamen complet et rigoureux de chaque carte verte délivrée à tout ressortissant étranger provenant de pays jugés préoccupants», a écrit sur X son directeur, Joseph Edlow.
19 pays concernés
Interrogée pour savoir de quels pays il s'agissait, l'USCIS a renvoyé à une liste de 19 pays, cités en juin dans une proclamation présidentielle. Il s’agit de l’Afghanistan, de la Birmanie, du Tchad, du Congo-Brazzaville, de la Guinée équatoriale, de l’Érythrée, d’Haïti, de l’Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan, du Yémen, du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela.
Deux militaires américains de la Garde nationale ont été grièvement blessés par balles mercredi, à deux pas de la Maison-Blanche, par un ressortissant afghan, arrivé sur le sol américain en 2021. Le président Donald Trump a dénoncé un «acte de terrorisme» et promis de renforcer ses politiques anti-immigration en réaction à cette attaque.
Avec Le Figaro
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