PubGazetteHaiti202005

Un vent de panique souffle sur la capitale haïtienne et ses environs, les entreprises ferment leurs portes

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48 heures après les attaques armées contre le pénitenier national et la prison civile de la Croix des Bouquets, les habitants de la capitale et ses environs sont sur le qui-vive.  Les gangs armés ne sont pas dans les rues mais des tirs d'armes  automatiques retentissent. On sent la panique.

À Pétion Ville et à Delmas par exemple, la circulation est restée fluide durant toute la journée et les rares entreprises qui avaient ouvert leurs portes ont vite fait de  baisser leurs rideaux. C'est le même cas de figure au Centre Ville, Croix-des-Bouquets et Croix-des-Missions. 
Depuis samedi soir plusieurs milliers de détenus dont des membres de gangs se sont évadés, suite à l’attaque des bandits armés.
Les gangs jurent de renverser Ariel Henry du pouvoir.

Le premier ministre Ariel Henry n'est toujours pas rentré. Il était en voyage au Kenya pour la signature d’un accord avec les autorités de ce pays dans le cadre du déploiement de la
Mission d’appui à la sécurité en Haïti.

 

 

Par Gazette Haïti News

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