Les activités scolaires et administratives ont été fortement perturbées ce lundi 17 novembre 2025 dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Dans plusieurs communes, les écoles ont gardé leurs portes closes, la circulation est restée limitée et les services publics n’ont pas fonctionné, suite aux menaces des gangs de la coalition « Viv Ansanm », demandant à la population de rester chez elle pour éviter les dommages collatéraux.
À Delmas, aucune école n’a ouvert ses portes. Quelques chauffeurs de motos et de camionnettes ont tenté de circuler, mais les rues sont restées presque vides. Les parents ont choisi de garder leurs enfants à la maison. À Pétion-Ville, malgré une activité commerciale relativement plus visible, les établissements scolaires sont également restés fermés.
La situation est encore plus critique à Tabarre, où aucune activité scolaire n’a été enregistrée. Le marché public est resté totalement désert, sans marchandes ni clients, tandis que les institutions publiques peinent à assurer un fonctionnement normal. Ce ralentissement général accentue la paralysie observée dans l’ensemble de la capitale et de ses zones avoisinantes.
Ce climat tendu survient après une déclaration de Jimmy Chérisier, alias « Barbecue », porte-parole du mouvement Viv Ansanm, appelant les citoyens à ne pas s’aventurer dans les rues au risque d’être victimes. En réaction, la Police nationale d’Haïti (PNH) a déployé ses unités spécialisées dans plusieurs quartiers, en promettant de neutraliser les groupes armés afin de rétablir l’ordre sur tout le territoire.
Par Arnold Junior Pierre
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