PubGazetteHaiti202005

10 employés de l’OAVCT en route pour le Canada pour une formation en leadership et assurance

@Besner Julien

Une délégation d’employés de l’Office d’Assurance Véhicules Contre Tiers (OAVCT) quitte Port-au-Prince le samedi 15 novembre 2025 pour le Québec dans le cadre d’un programme intensif consacré au leadership et aux assurances. Une initiative saluée en interne, perçue comme un tournant dans la stratégie de renouveau de l’institution.

La décision d’envoyer une équipe en formation au Canada marque un jalon important pour cette institution, souvent critiquée pour son manque de modernisation et de mise à jour de ses compétences internes. Cette fois, la nouvelle administration entend rompre avec les anciennes pratiques et miser sur le développement humain pour redéfinir l’avenir de l’institution.


Mardochée Charles, employée à la direction des Ressources humaines et membre de la délégation, se dit particulièrement très content. « À partir du 15 au 23 novembre 2025, nous nous préparons à prendre la route pour le Canada, notamment pour le Québec. Nous sommes 10. C’est la première fois que l’OAVCT entreprend une telle initiative, et cela montre clairement le sérieux et la vision de l’administration en place », confie-t-elle. Cettte dernière salue « le leadership, le sens des responsabilités et l’engagement de ceux qui dirigent aujourd’hui l’institution ». Elle dit  partir « avec beaucoup de satisfaction, mais aussi avec l’idée claire de revenir pour appliquer tout ce que nous allons apprendre ».

Pour une institution comme l’OAVCT, qui reste l’acteur principal de l’assurance véhicule en Haïti, acquérir des compétences actualisées est indispensable. Cette formation, qui portera à la fois sur le leadership organisationnel et les techniques modernes d’assurance, vise donc à doter les participants d’outils concrets pour améliorer la qualité des services offerts au public.


Toujours selon Mardochée Charles, cette démarche répond à un besoin clair : mieux former pour mieux servir. « L’OAVCT ne peut pas espérer se transformer sans investir dans son personnel. Nous partons pour renforcer nos compétences, compléter notre profil professionnel et revenir plus équipés pour répondre aux défis de l’institution », explique-t-elle.

Derrière les mots se dessine une vision : celle d’un organisme public qui cherche à se rapprocher des standards internationaux. Pour plusieurs employés, cette formation représente aussi une forme de reconnaissance après des années de travail dans un environnement parfois difficile, marqué par la crise sociopolitique et les contraintes économiques.

Les participants, dont le retour est prévu pour le 23 novembre 2025, affirment être déterminés à valoriser cette expérience. Leur engagement semble sincère : ils ne veulent pas seulement suivre la formation, mais surtout contribuer à la transformation de leur institution une fois revenus au pays.

Avec ce premier pas vers une ouverture internationale, l’administration actuelle envoie un signal fort : elle veut une institution tournée vers la compétence, la modernité et la responsabilité. Le succès de cette démarche dépendra toutefois de la mise en application des connaissances acquises et de la volonté collective de poursuivre les réformes.


Arnold Junior Pierre

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