Dans une cérémonie ce samedi 4 octobre 2025, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a honoré la mémoire des policiers tombés dans l’exercice de leurs fonctions. Lors d’une visite à la Direction générale de la Police nationale d’Haïti (PNH), il a rencontré les familles de ces agents et leur a exprimé la solidarité du gouvernement.
Accompagné de son directeur de cabinet, Me Axène Joseph, et du directeur général a.i. de la PNH, Jonas André Vladimir Paraison, le Chef du gouvernement a remis des kits scolaires aux enfants des policiers décédés, à l’occasion de l’ouverture de l’année académique 2025-2026.
Le Premier ministre a insisté sur le caractère symbolique et nécessaire de ce geste. « Le gouvernement n’oubliera jamais le sacrifice de ces braves policiers. L’État ne peut pas demander à ses fils de protéger la Nation et tourner le dos à leurs familles lorsqu’ils tombent. Je m’engage personnellement à ce que cela n’arrivera jamais », a déclaré M. Fils-Aimé avec émotion, rapporte la primature dans un communiqué.
En tant que père de famille, il a souligné que l’éducation représentait la plus belle forme d’hommage à rendre aux disparus. « Les enfants de nos héros doivent avoir le droit de rêver, d’apprendre et de grandir dans la dignité. Leur avenir est une promesse que la République doit tenir », a-t-il affirmé.
De son côté, le directeur général de la PNH, Jonas André Vladimir Paraison, a salué cette initiative, qu’il considère comme « un premier pas concret vers une politique durable de soutien aux familles des policiers victimes ».
Le Premier ministre a également lancé un appel à l’unité nationale face à l’insécurité. « La lutte contre l’insécurité n’est pas seulement une affaire d’armes. C’est une question de justice et de solidarité. Unissons nos forces pour bâtir un avenir meilleur pour chaque Haïtien », a-t-il exhorté.
Selon la primature, ce geste, au-delà de sa portée symbolique, s’inscrit dans le plan de soutien social et économique du gouvernement. Il illustre, la volonté de l’État de construire, dit-elle, une Haïti plus juste, plus sûre et plus humaine.
Par Arnold Junior Pierre
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