Lors d'une rencontre avec la presse, jeudi 31 mars, l'ensemble des organisations des ouvriers de la sous-traitance ont annoncé la poursuite de la mobilisation pour de bonnes conditions de travail sur d'autres formes. Elles menacent du coup de reprendre les rues si les autorités ne respectent pas leurs promesses.
Après les trois journées de mobilisation tenues les 23, 24 et 25 février, les organisations syndicales des ouvriers ont annoncé la reprise de la mobilisation sur d'autres formes toujours, avec pour revendications de bonnes conditions de travail.
Le syndicaliste Pierre Télémaque déclare qu'il apporte un démenti formel à ceux qui scandent que la mobilisation s'était arrêtée. Il indique que la mobilisation se poursuit au sein des factories. « Nous continuerons de lutter avec les patrons pour un ajustement ».
Il prévient que les organisations accordent aux autorités jusqu'à mi avril pour matérialiser leurs promesses faites aux ouvriers, à savoir « la subvention de la nourriture, du transport, et le barème d'impôt sur le revenu individuel qui devrait passer de 150 000 à 350 000 gourdes ». Télémaque prévient que dans le cas contraire les ouvriers vont redescendre dans les rues.
Il annonce par ailleurs le début de la lutte pour la mise en place d'un nouveau Conseil Supérieur des Salaires.
Par: Juhakenson Blaise
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