Dans une lettre ouverte datée du 9 octobre, le coordonnateur du parti UNIR, Clarens Renois, appelle le Conseil présidentiel de transition (CPT) à agir rapidement pour éviter à Haïti de sombrer davantage dans la crise politique et sociale.
À travers cette lettre ouverte parvenue à notre rédaction adressée aux membres du Conseil présidentiel de transition (CPT), le leader du parti UNIR, Clarens Renois, tire la sonnette d’alarme sur la situation du pays et exhorte les dirigeants de la transition à trouver une issue concertée avant le 7 février 2026, date symbolique dans la vie politique haïtienne.
« La situation générale du pays est très éprouvante, désespérante et affligeante à bien des égards », écrit le journaliste et homme politique, évoquant les souffrances du peuple haïtien et la perte d’espérance qui mine la société. Selon lui, Haïti se trouve à un « carrefour historique » où les dirigeants doivent poser « des actes de grandeur » et prendre « des décisions qui élèvent la dignité nationale ».
M. Renois invite le CPT à privilégier le dialogue et la concertation afin de parvenir à un « compromis patriotique » qui éviterait au pays « de nouvelles flétrissures et de nouvelles blessures ». Il met en garde contre les multiples menaces qui pèsent sur Haïti : la montée des groupes armés, le risque d’effondrement total des institutions et la possibilité d’une tutelle internationale.
« Alors AGISSONS vite ! Je vous en supplie », conclut le coordonnateur de l’UNIR, dans un appel pressant à la responsabilité et à la cohésion nationale.
Par cette démarche dans un moment aussi critique, le parti UNIR entend stimuler une prise de conscience collective et rappeler aux acteurs politiques que le salut du pays dépend de leur capacité à dialoguer et à agir avant l’échéance du 7 février 2026.
Wideberlin Sénexant
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