PubGazetteHaiti202005

Le directeur de l'ULCC, Me Hans Jacques Ludwig JOSEPH, confirme la révocation de Joseph Félix Badio, recherché par la police. 

Me Hans Jacques Ludwig JOSEPH

La direction générale de l’Unité de lutte contre la corruption ( ULCC), dans une note de presse en date du mardi 13 juillet portant la signature de son directeur général, Me Hans Jacques Ludwig JOSEPH, a salué le départ du président Jovenel MOÏSE assassiné le mercredi 7 juillet dernier à Pèlerin 5 en sa résidence par des « mercenaires ». L’ULCC en a profité pour informer que le citoyen Joseph Félix Badio recherché par les autorités policières dans le cadre de l’enquête ouverte autour du meurtre du chef de l’Etat ne fait plus partie de l’institution depuis le 17 mai 2021.

La direction de l’unité de lutte contre la corruption ( ULCC) condamne la mort tragique du Président Jovenel MOÏSE et saisit l'occasion pour dénoncer et exiger l'arrestation de tous les auteurs et complices du crime.

« Cet acte crapuleux est un affront à notre démocratie et à l'état de droit en Haïti. Les auteurs, coauteurs, complices doivent être traqués, recherchés et punis avec la dernière rigueur », écrit le directeur de l’ULCC Me Hans Jacques Joseph dans la note.

Parallèlement, le patron de l’unité de lutte contre la corruption en a profité pour clarifier les rumeurs autour du dossier de l'un des employés de l'institution, M. Joseph Félix Badio, revoqué le 17 mai 2021 alors qu'il avait intégré l'instance le 11 mars 2013. L’intéressé est « recherché par la police pour assassinat, tentative d’assassinat et vol à mains armées »dans le cadre de l’enquête ouverte sur l’assassinat de Jovenel Moïse.

« Pour couper court aux rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux, la direction générale de l'Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC), s'empresse d'aviser le public en général et la presse en particulier que M. Joseph Félix Badio, qui avait intégré l'institution le 11 mars 2013 ne fait plus partie de son personnel depuis le 17 mai 2021 », a t-il précisé rappelant que cette décision fait suite aux dispositions de l'article 198 du décret du 17 mai 2005 portant révision du statut général de la fonction publique en raison de maquements graves aux règles déontologiques auxquelles sont astreints les employés de l'ULCC.

La direction de l’unité de lutte contre la corruption informe qu'une plainte a été déposée auprès du commissaire du Tribunal de Première Instance (TPI) de Port-au-Prince, le 20 mai 2021 afin d'informer les autorités judiciaires de cette affaire.


 

 

 

 

 

 

Par: Valéry FELIX
fvalery751@gmail.com

Politique

Culture

Economie

Sport