Une trentaine de présumés bandits voulant rentrer à Pétion-Ville tôt ce matin tués, selon la PNH 

Un camion et un minibus transportant des individus  lourdement armés ont été interceptés ce mardi 19 novembre 2024 à la rue Panaméricaine située dans la commune de Pétion-Ville et à Poste-Marchand aux environs de 2hAm par des agents de la Police Nationale d’Haïti. Parmi ces individus, plus de 30 ont été « mortellement blessés dans des échanges de tirs avec la police », informe le porte-parole adjoint de la PNH, Lionel Lazarre à la Rédaction de Gazette Haïti.

Ciblées par les gangs armés du pays, plusieurs zones de la commune de Petion-Ville se sont réveillées sous crépitement d’armes automatiques ce mardi matin. En effet, un camion transportant des individus lourdement armés a été intercepté par la PNH à la rue Panaméricaine aux environs de 2h du matin. Au cours de cette même matinée un minibus a également été intercepté à Poste-Marchand, affirme Lazarre. 

Lors de ces opérations 28 de ces individus ont été abattus par les forces de l’ordre dans des échanges de tirs tandis que d’autres ont pris la fuite, a indiqué le porte-parole adjoint de la Police, précisant qu’il est possible que ces chiffres évoluent. 

Le véhicule en question est un camion du département de l’Artibonite immatriculé ZA-39147.  Ce véhicule, un drone, plusieurs centaines de cartouches de différents calibres ont été confisqués par la PNH.

Quant au minibus, il a été aussi saisi par la Police. 3 Kalachnikov ont été confisqués.

Sur la route de Bourdon et à Delmas, plusieurs cadavres des présumés bandits linchés par la population jonchent encore les rues. Les corps de certains d'entre eux sont brûlés. Des forces de résistance s'organisent dans plusieurs zones de la région métropolitaine pour faire échec aux bandits qui jurent de mettre le pays à feu et à sang. 

Pour l’instant, la Police est la recherche des individus en cavale. Lionel Lazarre réitère l’appel de la PNH à la population afin de rester vigilante et à collaborer avec l’institution policière, « déterminée  à traquer les gangs qui sèment la terreur dans le pays. »

Durant toute la journée de ce mardi 19 novembre, tout était à l'arrêt dans la capitale et ses environs. Armée de baton, de machettes et parfois d'armes à feu, la population est  pied de guerre. 

Par: Daniella Saint-Louis