PubGazetteHaiti202005

19 pays de l'OEA signent une résolution pour une assistance militaire à Haïti

@lenational.org

À la suite d'une réunion sur Haïti en marge de l'Assemblée générale de l'OEA du 7 octobre dernier à Lima, Pérou, 19 pays ont signé une résolution en guise d'engagement pour qu'Haïti obtienne une assistance militaire pour faire face à des défis sécuritaires. 

À l’issue d’une réunion sur Haïti en marge de l’Assemblée générale de l'Organisation des États américains du 7 octobre 2022 dans la capitale du Pérou,  Lima, 19 pays de l’OEA ont signé une résolution, affirmant leur engagement à aider Haïti à surmonter ses défis sécuritaires et à interpeller la communauté internationale à fournir une assistance en matière de sécurité et au renforcement de la PNH. 

« Nous affirmons notre engagement à aider les Haïtiens à surmonter les défis sécuritaires complexes auxquels le pays est confronté, et appelons la communauté internationale à fournir une assistance robuste en matière de sécurité, y compris le renforcement de la Police nationale d’Haïti », peut-on lire dans cette déclaration sur le site d'Affaires mondiales Canada. 

Comme tant d'autres instances auparavant, ces pays ont insisté pour l'établissement d'un couloir humanitaire pour la distribution du carburant. 

« Nous nous engageons à travailler en étroite collaboration afin de rétablir un climat de paix en Haïti. Nous condamnons les abus commis par les gangs armés. Nous exhortons les partis au cœur du conflit à immédiatement mettre en place des couloirs humanitaires et à rétablir l’approvisionnement en carburant à partir du terminal de Varreux, ainsi qu’en eau potable afin de répondre aux besoins de base de la population haïtiennes et de permettre aux hôpitaux de répondre à la montée des cas de choléra dans le pays ». 

Par ailleurs, les signataires ont aussi fait montre d'ouverture « pour des solutions typiquement haïtiennes de la crise, issues d'un dialogue inclusif ».

« Nous encourageons toutes les parties prenantes de la société haïtienne, incluant les femmes et les jeunes, à continuer un dialogue de politique inclusif, pacifique et constructif afin d’identifier une solution politique viable et durable. Sans un tel accord, le rétablissement de la sécurité restera un défi, tout comme la tenue d’élections libres et justes », déclarent mentionne ces pays.

Cette résolution intervient alors qu'Haïti traverse une crise sans précédent. Les gangs armés font la loi de leur côté, la population proteste contre le premier ministre Ariel Henry et sa décision d'augmenter le prix du carburant à la pompe. À cela s'ajoute la résurgence du choléra et le blocage du Terminal Varreux dont l'accès est tombé sous le contrôle de Jimmy Chérizier alias Barbecue et son gang G-9. 

Conséquences, l'entrée scolaire se fait encore attendre, des institutions publiques et privées ont fermée leurs portes alors que d'autres fonctionnent au ralenti. Dépassé par la situation, le premier ministre Ariel Henry, suite à une résolution prise en conseil des ministres, a été autorisé à demander une assistance
de la communauté internationale « par le déploiement immédiat d’une force spéciale armée… ».

 Selon les des médias citant Reuters, le secrétaire général Antonio Guterres, préconiserait « une force d'action rapide » composé d’un ou de plusieurs pays, pour aider la police haïtienne à faire face aux menaces des bandits armés. Il aurait recommandé que « l’opération ne soit menée sous l’égide des Nations unies, qui l’exécuterait seul ou avec l’aide d’autres nations ».

 

 

Par: Michner Alfred

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