PubGazetteHaiti202005

Cap-Haïtien : manifestation contre le black-out, la cherté de la vie et l’insécurité 

Credit Photo: Ultimate Média

A l'initiative de Pascal Adrien, de Herns Mesamours et d'un ensemble d'organisations dans le Nord dont Mouvement Populaire Limbé (MPL), Mouvement Leadership Éclairé (MLE), Mouvement Femme Active de Petit-Anse (MOFAPA), Association pour le Nord d'Haïti (APNH), plusieurs centaines de citoyens ont manifesté ce samedi 30 juillet, à travers les rues du centre-ville du Cap-Haïtien afin d'exprimer leur ras-le-bol face à l’incapacité du pouvoir dirigé par le premier ministre Ariel Henry à résoudre les problèmes du black-out, de la cherté de la vie et de l’insécurité. 


Par cette manifestation, ils voulaient réclamer de la part des actuels dirigeants d'Haïti, « une meilleure forme de gestion » du pays en dénonçant « les mauvaises pratiques » de ces derniers à la tête des institutions de la République. Selon les manifestants, la situation a atteint un niveau inacceptable. Ils  s'insurgent particulièrement contre tous ceux et toutes celles qui font du marché noir avec les produits pétroliers.

« Nous exigeons que les produits pétroliers soient disponibles dans les pompes à essence », ont-ils scandé.

« Aba Grangou, Aba Lavi Chè, Aba Ensekirite, Nou Bezwen Kouran, Nou Pa Kapab Ankò », sont parmi les slogans les plus entendus tout au long du parcours de la manifestation.


Selon les instigateurs de ce mouvement populaire au Cap-Haïtien ce samedi 30 juillet, le département du Nord ne peut plus supporter la situation actuelle. « Il est urgent de rappeller aux responsables l'obligation qui leur est faite d' intervenir en toute urgence », ont déclaré Pascal Adrien et Herns Mesamours, évoquant la vulnérabilité de la ville du Cap-Haïtien tant sur le plan social, économique ou encore environnemental. 

« L'heure est grave. Cette situation exige une conscience collective. Les autorités doivent, disent-ils, faire preuve d'hommes et femmes d'État responsables en pensant à la misère du peuple haïtien ».

Tout comme les citoyens des autres régions du territoire national, les manifestants se disent fatigués face aux actes de violences répétées  provoquées par les groupes armés en Haïti. Ils menacent de reprendre leur mouvement si aucune mesure n’est prise au niveau du gouvernement pour apporter des solutions à la situation critique que connaît le pays, en général et la ville du Cap en particulier.


Valéry FELIX
fvalery751@gmail.com

Politique

Culture

Economie

Sport