PubGazetteHaiti202005

Clarens Renois : le CPT doit être réduit à 3 conseillers

Clarens Renois, Unir

Clarens Renois demande que le Conseil Présidentiel de Transition (CPT) soit réduit à trois conseillers. Il a par ailleurs affirmé que ce conseil n’a pas consulté les secteurs politiques pour le choix du Premier ministre, alors qu’il a  rappelé qu’Edgard Leblanc ne représente plus le Collectif des partis politiques du 30 janvier.

Participant à l’émission « Le Rendez-vous avec Assad sur Gazette Haïti News », le 12 novembre 2024, le responsable du parti UNIR a fustigé le CPT pour avoir décidé seul du choix d'Alix Didier Fils-Aimé comme Premier ministre. Il a souligné que cela avait aussi été le cas lors de la nomination de Garry Conille. « L’aval des secteurs représentés dans le Conseil aurait été préférable avant toute prise de décision », croit-il. 

M. Renois prône une harmonisation des deux branches exécutives afin de créer des conditions de vie dignes pour la population, en rétablissant surtout la sécurité. Il insiste sur le fait qu’il ne souhaite pas que le pouvoir soit accaparé par un seul secteur politique ou économique.

« Ce n’est pas une page tournée », lâche par ailleurs l’homme politique en évoquant le dossier de suspicion de corruption des trois conseillers à la BNC. Il estime qu’il serait plus sage pour ces derniers de jeter l’éponge. Il rappelle également la déclaration de Leslie Voltaire, actuel président du CPT qui avait promis d'écarter les conseillers épinglés dès que le dossier soit saisie par la justice. 
« C’est ici sur Gazette Haïti qu’il [ Voltaire, Ndlr ] avait fait cette déclaration », se souvient-il. 

Le Conseil Présidentiel de Transition doit donc être réduit à trois membres : Fritz Jean, Laurent St-Cyr et Leslie Voltaire. Il propose également de supprimer les trois conseillers suspects ainsi que les deux observateurs qu’il juge « inutiles ». Enfin, il a rappelé qu'Edgard Leblanc a déjà été rappelé par son secteur, à savoir le Collectif des partis politiques du 30 janvier.

M. Renois a présenté l’ex président du CPT, Edgard Leblanc Fils, comme une personne impliquée dans le CPT à titre personnel. « Edgard est incohérent avec sa déclaration du 7 octobre, où il avait promis de ne pas collaborer avec des personnes épinglées dans une affaire de corruption », juge M. Renois. L’ancien journaliste de Métropole a précisé qu’Edgard ne semblait pas respecter sa parole.

Alors que le pays peine à voir l’utilité d’un Conseil de sept ou neuf membres, réduire le nombre de membres du CPT à trois serait plus avantageux pour diminuer les dépenses de l'État et réussir la transition, croit l'ancien candidat à la présidence. 

 

 

 

Par Wideberlin SENEXANT

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