
La présidente du Parti Fusion des Sociaux-Démocrates (FUSION), Edmonde Supplice Beauzile a lié l’augmentation des actes de kidnapping dans le pays à des manœuvres politiciennes d’un certain groupe politique visant à empêcher la mise en place du Conseil Électoral Provisoire (CEP).
Invitée à l'émission « Le Rendez-vous avez Volcy Assad », ce vendredi 8 avril, Edmonde Supplice Beauzile, qui est intervenue par téléphone, en raison « des menaces de morts » dont elle affirme faire l’objet de la part de certains politiciens, a fait un ensemble de révélations ayant rapport notamment avec les signataires de l’accord du 11 septembre
Alors que depuis quelques mois le gouvernement et ses alliés cherchent une formule pour la mise en place d’un nouveau CEP, l’ancienne sénatrice révèle qu’au sein même des signataires de l’accord, un parti politique cherche à avoir la mainmise sur celle-ci.
« Je participais à une réunion où un leader politique à lui seul a demandé à avoir la majorité, soit 50% des membres du CEP », a déclaré Mme Beauzile.
Questionnée par le journaliste Volcy Assad sur l’intérêt d’une telle demande, elle a expliqué qu’à travers cette démarche « Ils (des politiciens signataires de l’accord du 11 septembre) cherchent à contrôler les élections ». Elle affirme qu’elle a toujours manifesté son désaccord vis-à-vis d’une telle démarche.
« Je suis démocrate dans l’âme, en aucun cas je ne saurais accepter que l’accord que j’avais signé ne soit pas respecté », a-t-elle martelé.
Edmonde Supplice Beauzile lie par ailleurs l’annonce de la mise en place du conseil électoral provisoire ( CEP) à l’augmentation des cas de kidnapping :
« Quand il était venu le moment d’annoncer la mise en place du Conseil Électorale Provisoire, il y a eu au même moment une augmentation des cas de kidnapping dans le pays ». Pour l’ancienne sénatrice, il s’agit d’une démarche visant à empêcher la mise en place du CEP.
Kervens Adam PAUL
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