Un certain Joute Joseph nommé par Jovenel Moïse ne fera qu’envenimer la situation, dixit André Michel

Selon le porte-parole du Secteur Démocratique, André Michel, le choix « d’un certain Joute Joseph » comme premier ministre par Jovenel Moïse prouve une fois de plus qu’il n’est pas un homme de dialogue et de compromis. Invité à réagir sur le choix de l’ex Ministre ai des Finances pour diriger la Primature, André Michel croit que, ce faisant, le président vient de tromper tout le monde.  Il a trompé les partis politiques et la société civile qui, de bonne foi, pensaient pouvoir trouver un accord avec lui. Même la communauté internationale, qui le soutient sans réserve, a été aussi trompée, a fait savoir le dirigeant politique. 

Questionné de savoir le pourquoi de l’épithète « certain » derrière le nom du nouveau premier ministre, le porte-parole du Secteur Démocratique déclare qu’il n’en trouve pas d’autres, vu que ce dernier n’aurait aucune histoire et ne serait jamais engagé dans aucune lutte politique dans le pays. Jovenel Moïse ne peut travailler avec quelqu’un de caractère, soutient-il,  et c’est pour cela qu’il aurait jeté son dévolu sur Joute Joseph.  Immédiatement après l’intervention de Me Michel, le Ministère de la communication publie le CV du Premier Ministre. 

Pour lui, la seule solution qui reste est le ralliement des forces politiques pour lancer la bataille finale contre le pouvoir pour contraindre Jovenel Moïse à la démission. 

Contrairement à la position de la communauté internationale, il n’y a aucune possibilité d’engager le pays dans un quelconque processus électoral avec Jovenel Moïse et les autres dilapidateurs des 4.2 milliards de dollars américains du Fonds PETROCARIBE, a par ailleurs indiqué André Michel. 

« La présence de Jovenel Moïse au Palais National représente un véritable danger pour l’alternance démocratique en Haïti. La transition est définitivement devenue inévitable. Nous demandons à la communauté internationale, notamment l’ambassade américaine et les nations unies, de comprendre enfin que la seule option qui s’impose c’est d’accompagner les forces politiques et celles de la société civile pour la mise en place d’une transition de rupture qui permettra de faire émerger un nouveau projet national dans l’intérêt de tous. Le combat continue », a-t-il conclu. 

Jose Emmanuel