PubGazetteHaiti202005

Force multinationale en Haïti: Ariel Henry s’est entretenu avec le président kenyan William Ruto

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Dans des publications faites sur ses canaux officiels ce mardi 1er août 2023, le premier ministre Ariel Henry a informé s’être entretenu avec le président kenyan William Ruto au sujet de l’éventuel déploiement d’une force multinationale dans le pays.

Ça se précise pour le déploiement d’une force multinationale en Haïti. Après que le Kenya a offert ses bons offices pour diriger une éventuelle force multinationale en Haïti, le chef du gouvernement haitien s’est entretenu avec le chef d’Etat africain à ce sujet ce mardi.


« J’ai eu, ce matin, une conversation cordiale et fructueuse avec le Président du Kenya, William Samoei Ruto, au cours de laquelle nous avons discuté, entre autres, de la venue prochaine d’une mission de reconnaissance et d’évaluation en Haïti », a écrit Ariel Henry sur ses canaux officiels.

Au nom du peuple haitien, il dit avoir saisi l’occasion pour remercier le président et le peuple kényan pour cette manifestation de « solidarité fraternelle en se disant prêt à assurer le commandement d’une Force multinationale mandatée par l’ONU en vue de rétablir la sécurité en #Haïti. »

Les gangs contrôlent environ 80 % de Port-au-Prince, la capitale haïtienne, et les crimes violents tels que les viols, les enlèvements contre rançon, les vols à main armée et les détournements de véhicules et de marchandises sont quotidiens.

 Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et le premier ministre haïtien, Ariel Henry appellent depuis des mois à une intervention internationale pour soutenir la police locale.

Toutefois, les expériences passées et les risques de s'enliser dans un bourbier meurtrier ont échaudé bien des gouvernements, si bien qu'aucun pays ne s'est porté volontaire jusqu'à l'annonce du Kenya, indiquant qu'il était prêt à prendre la tête d'une force multinationale en Haïti et à y déployer 1000 policiers pour aider à former et aider la police haïtienne à rétablir la normalité dans le pays et à protéger les installations stratégiques.


Les États-Unis de leur côté se sont engagés à dégager des ressources en soutien à cette force de police multinationale dirigée par le Kenya en Haïti. Associés avec l’Equateur, ils vont déposer une résolution destinée à autoriser cette force devant le Conseil de sécurité de l'ONU, selon le département d'État.

Cette proposition de déploiement nécessite toutefois un mandat du Conseil de sécurité de l'ONU.

 

 

Par : Daniel Zéphyr avec Radio Canada

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