Les femmes enceintes haïtiennes, nouvelles cibles de la migration dominicaine  

La chasse des femmes enceintes se poursuit en République Dominicaine. Selon le Groupe d'Appui aux Rapatriés et Réfugiés ( GARR)  18 femmes haïtiennes sont rapatriées ce vendredi 12 novembre 2021 à Belladère. 10 d'entre elles sont enceintes de 5 à 9 mois et disent avoir été appréhendées dans des hôpitaux publics par des agents de la Migration dominicaine
 
Les femmes enceintes haïtiennes, nouvelles cibles de la migration dominicaine. Selon  le Groupe d'Appui aux Rapatriés et Réfugiés ( GARR) 18 femmes haïtiennes majoritairement originaires de Jérémie,#Port de Paix, Hinche,  Port-au-Prince, se sont rapatriées ce vendredi 12 novembre 2021 à Belladère. 10 d'entre elles sont enceintes de 5 à 9 mois et disent avoir été appréhendées dans des hôpitaux publics par des agents de la migration dominicaine
 
« Même si nous sommes en situation irrégulière, mais nous habitons la République Dominicaine depuis plusieurs années. », ont expliqué ces femmes, citées par le GARR. Ces femmes y vivent depuis  plus de cinq ans et n'étaient pas autorisées à récupérer leurs effets personnels.
 
Une situation à laquelle l’ambassade d’Haïti en République Dominicaine se dit préoccupée. Selon ce qu’a rapporté la mission diplomatique sur son compte Twitter, Nathalie Bolival, l’une des femmes haïtiennes enceintes arrêtées au sein de l’hôpital de maternité Altagracia afin d’être déportée en Haïti, a été libérée, suite à une intervention de l’ambassade d’Haïti en République Dominicaine. Elle se retrouve présentement chez elle à Santo Domingo et prend soin avec son mari de son nouveau-né, écrit-elle. 
 
Par ailleurs, l’Ambassade dit avoir exprimé aux autorités dominicaines, leurs vives préoccupations par rapport aux pratiques actuelles de déportation des citoyens et citoyennes haïtiens. Elle assure qu’elle « continuera sans relâche d’intervenir auprès de la DGM pour un plus grand respect des droits fondamentaux des ressortissants haïtiens soumis à des processus de déportation à cause de l’irrégularité de leur statut migratoire ».
 
 
 

Par: Fenel Pélissier