Le président de l'accord de Montana Fritz Jean a rejeté d'un revers de main les déclarations du Dr Louis Gérald Gilles, signataire de l'accord du 11 septembre selon lesquelles un accord pourrait être signé dans les 24 et 48 heures entre des acteurs impliqués dans la crise dont lui-même avec le premier ministre Ariel Henry. " " C'est une blague" répond Frotz Jean . « Au nom de quoi je vais signer cet accord », se demande l'ancien gouverneur de la Banque Centrale, lors d'un entretien exclusif accordé au journal.
Joint au téléphone Fritz Jean explique qu'il n'a même pas encore négocié avec le pouvoir, donc il ne saurait en aucun cas signer un quelconque accord.
« Je peux discuter avec tout le monde de la nécéssité de trouver une solution à la crise mais de là à parler de signature d'accord, on n'en est pas là », déclare Fritz Jean.
Dans l'éventualité de la signature d'un éventuel accord qui ferait de lui le président du Haut Conseil de Transition, Fritz Jean veut être dôté de certains pouvoirs. Il ne jouera pas de rôle de figurant, nous a-t-il dit. L'ancien gouverneur dit par ailleurs être attaché à l'accord de Montana et à ses fondamentaux.
Dans notre entretien, il a aussi évoqué la situation globale du pays marqué par des mouvements de protestations contre l'augmentation des prix des produits pétroliers et contre le gouvernement et la situation sécuritaire du pays.
Dans le cadre de la signature d'un éventuel accord, Fritz Jean veut avant tout discuter avec l'international du support à apporter au pays en proie à la misère et à l'insécurité. Sinon la transition échouera, selon l'analyse de l'intéressé.
Par Gazette Haïti News
- Log in to post comments