PubGazetteHaiti202005

La 2e édition de la semaine du Taco a eu lieu dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince

@Tacomania

Dans une période de vives tensions liées aux situations économiques, sécuritaires et sociales précaires qui se sont installées sur le territoire haïtien, le Tacomania s’est déroulé dans plus d’une vingtaine de restaurants de la capitale et des villes environnantes.

Depuis House of Beer, à Bois-Verna, jusqu’à La Réserve dans les hauteurs de Pétion-Ville, en passant par Epi d’or et Midi Express, les restaurants et fast-food ont répondu à l’appel des organisateurs de cet événement gastronomique qui se fait une place dans le milieu culturel d’Haïti.

Du 2 au 8 mai 2022, le Taco s’est incrusté dans la consommation des Port-au-princiens grâce à ce concours qu’est le Tacomania. Ils sont 26 restaurants à répondre à l’appel cette année, contre 30 l’année dernière.

Interrogé par Gazette Haiti, l’organisateur en chef, Ned Brutus, a déclaré que « la situation actuelle du pays affecte » grandement la semaine du taco, en mentionnant une affluence réduite par rapport à l’année dernière. « Cette année, Tacomania a 26 participants contre 30 l’an dernier. L’une des raisons principales, c’est parce que certains restaurants ont fermé leur porte à cause de l’instabilité du pays », a-t-il dit.

Toutefois, quelques points positifs sont à mentionner. Comme, d’une part, le fait que le taco a fait son entrée dans certains menus pour la 1re fois grâce à ce concours. On peut citer par exemple, Palette et Adik Sandwicherie qui ont proposé le taco à leur clientèle pour cette semaine. D’autre part, certains restaurants ont enregistré des ventes incroyables, comme un restaurant à Pétion-Ville qui a vendu environ 300 tacos en une seule journée.

Selon Ned Brutus, l’organisateur, plusieurs primes et certificats seront distribués dans les prochains jours pour remercier les participants et les encourager.

À noter que le taco est une spécialité gastronomique d’origine mexicaine qui est très populaire dans le monde entier.

 

Par: Jean Obed SIBRUN

Politique

Culture

Economie

Sport