PubGazetteHaiti202005

Le GTS propose au gouvernement d'Ariel Henry des mesures contre l'insécurité 

@GTS

Le Groupe de Travail sur la Sécurité (GTS), via une note de presse en date du 29 avril,  interpelle les autorités gouvernementales face à l’aggravation de l’insécurité criminelle à Port-au-Prince. Pour sortir de ce carcan, le GTS propose au gouvernement un ensemble de mesures pour endiguer l'insécurité.

Dans cette note, le GTS rappelle aux autorités que le contrôle de diverses zones par les gangs dont Martissant est « responsable déjà de l’exode d'environ 16 000 résidants et de plusieurs dizaines de cas d’assassinats visant les membres de la population civile ».

Face à cette situation, le Groupe de Travail sur la Sécurité estime qu'il faut trouver une solution définitive à ces menaces criminelles. Par conséquent, le Groupe propose au chef du gouvernement un ensemble de mesures à adopter: « l’État d'urgence sécuritaire pour une durée d’un mois sur toute l’étendue du territoire; appeler les résidents des zones exposées à des affrontements entre la PNH et les gangs à se mettre à l’abri pendant la durée des interventions ; constituer une « Task force opérationnelle » d’au moins 500 Policiers, regroupant prioritairement des Policiers du SWAT, de la BRI et des UDMO, etc., ayant été soumis au préalable à un Vetting ; puis renforcer les contrôles au niveau de la frontière haïtiano-dominicaine et y déployer le BLTS ainsi que dans tous les Ports du pays afin d’empêcher les gangs de se ravitailler en armes et munitions sur l’extérieur ».

Le GTS  croit qu'il faut « accorder aux Policiers le droit de fouille ou de perquisition contre tous les véhicules d’immatriculation officielle ; suspendre tous les régimes d’immunités des grands commis de l’Etat ; renforcer les règles d’engagements de la PNH de sorte à empêcher que des éléments civils à la solde des gangs n’envahissent les périmètres des véhicules blindés afin de les neutraliser et livrer les Policiers à bord aux mains de ces gangs entre autres ».

Le GTS insiste pour attirer l'attention sur le fait qu'à côté des gangs de « Village de dieu » et de « Gran ravine qui rendent dangereux les déplacements entre la Capitale et les quatre départements du Grand Sud, il y a la montée en puissance du gang des « 400 Marozo » et de leurs velléités d’exercer le contrôle sur l’ensemble de la Plaine du Cul-de-Sac ».


 

Par: Juhakenson Blaise

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