PubGazetteHaiti202005

Une rançon de 17 millions de dollars réclamée pour la libération des Américains enlevés en Haïti 

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Le journal américain The Wall Street révèle avoir été informé par un haut responsable haïtien que les ravisseurs des missionnaires américains ont exigé une somme de 17 millions de dollars américains à hauteur de 1 million par personne afin de libérer les otages. 

Selon The Wall Street, « le ministre de la Justice Liszt Quitel a déclaré que le FBI et la police haïtienne sont en contact avec les ravisseurs et demandent la libération des missionnaires, enlevés le week-end dernier juste à l'extérieur de la capitale Port-au-Prince par un gang appelé 400 Mawozo ». « Parmi les victimes il y a cinq enfants dont un bébé de 8 mois et les autres de 3, 6, 14 et 15 ans », ajoute le ministre de la justice.

Selon le garde des sceaux haïtien, M. Quitel,  les négociations avec le groupe gang 400 Mawozo pourraient prendre plusieurs semaines. « Nous essayons de les faire libérer sans payer de rançon », a déclaré M. Quitel, soulignant que « c'est le premier plan d'action. Soyons honnêtes. Lorsque nous leur donnerons cet argent, cet argent sera utilisé pour plus d'armes et plus de munitions ».

Le ministre de la justice Listz Quitel indique en outre que les missionnaires, membres de Christian Aid Ministries basés dans l'Ohio, sont détenus par les membres du gang 400 Mawozo dans une maison sûre juste à l'extérieur de Croix-des-Bouquets ».

La responsable de communication de la maison blanche Jen Psaki a parallèlement confirmé que le FBI est bel et bien en train d'investiguer sur le cas d'enlèvement des américains. « Le FBI fait partie d'un effort coordonné du gouvernement américain pour mettre les citoyens américains en sécurité », a déclaré l'attachée de presse de la maison blanche, lundi 18 octobre.

A faire remarquer que le gang « 400 Mawozo » n'en est pas à son premier coup d'essai. Selon le ministre Quitel, « les autorités haïtiennes cherchaient un résultat similaire à celui qui a suivi l'enlèvement début avril d'un autre groupe de prêtres et de religieuses catholiques, dont certains étaient des étrangers, par le même groupe gang 400 Mawozo ». Il s'agit de ne pas verser de rançon à ce groupe gang qui l'utilisera pour se renforcer en armes et en munitions, indique le ministre.

 

 

Par: Juhakenson Blaise

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