PubGazetteHaiti202005

Margareth Fortuné suggère à Ariel Henry d’inclure les besoins des sinistrés du Grand Sud dans l’accord

Margareth Fortuné

Lors d’une rencontre tenue avec la presse ce mardi 14 août 2021, l’ancienne directrice de la loterie nationale exprime ses préoccupations par rapport à l'accord signé le week end écoulé entre le premier ministre Ariel Henry et un ensemble de structures politiques et de la société civile. Elle demande, en effet, aux autorités concernées d’inclure les problèmes du grand sud frappé par le tremblement de terre dans ledit accord. La sœur de Jean Gabriel Fortuné se dit étonnée de voir que le gouvernement a déjà oublié les départements touchés par le séisme du 14 août. « L’Etat est absent dans le département », a déclaré Mme Fortuné pour exprimer son insatisfaction par rapport à la gestion du séisme faite par l’Etat. 

En fait, l’ancienne directrice de loterie nationale appelle les autorités à prendre conscience de la situation de la population du sud. « Aucun accord n’est possible sans tenir compte de ce qui se passe dans le Grand Sud », tranche Magareth Fortuné. Le Sud est dévasté, les sections communales sont très touchées, insiste-elle.

Victime, elle aussi, de la catastrophe du 14 du dernier suite à la mort de son frère, l’ancien sénateur Gabriel Fortuné, la native des Cayes exhorte l’Etat haïtien à accorder des prêts aux petits commerçants, aux familles decapitalisées après le passage du tremblement de terre. 

Par ailleurs, en vue d’immortaliser l’ancien senateur Gabriel Fortuné, tué dans son hôtel lors du séisme, la sœur du defunt en a profité pour annoncer la construction d’une bibliothèque et d’une fondation dans le Sud qui porteront son nom. Au passage, elle informe que 3 autres personnes qui étaient en compagnie de l’ancien conseiller de Jovenel Moïse ont également perdu leur vie.

Ce  mardi 14 août fait exactement un mois depuis qu’un violent séisme de magnitude 7.2 a ravagé le Grand Sud.  Seulement dans le département du Sud, plus de 3 mille personnes ont été tuées. 

 

 

 

 

Par: Gédéon DELVA

Politique

Culture

Economie

Sport