PubGazetteHaiti202005

214ème anniv de l'assassinat de Dessalines: -Jovenel Moise dépose une gerbe de fleurs au MUPANAH mais évite Pont Rouge et Marchand

Jovenel Moise au MUPANAH

A l'occasion du 214ème anniversaire de l'assassinat du Père de la nation Jean Jacques Dessalines ce 17 Octobre, le président Jovenel Moise, son épouse Martine, le Premier Ministre et les membres du gouvernement ont fait une offrande florale au MUPANAH.

Comme aux années précédentes, un grand dispositif de sécurité a été mis en place dans toute l'aire du Champs de Mars pour parer à d'éventuels dérapages en raison des mouvements de protestation annonés contre le pouvoir. 

Pour la deuxième année consécutive, le président de la république ne s'est pas rendu ni au Pont Rouge ni à Marchand Dessalines. C'est le Premier Ministre Joseph Jouthe qui a confirmé la nouvelle à la rédaction de Gazette Haiti.  « Le gouvernement a tout simplement choisi de ne pas y aller », a répondu le premier ministre suite à notre question sur la raison de cette décision. « Est-ce pour éviter des débordements vu le spectre de peur qui a entouré ces évènements ou en rasion des menaces? ». « Non, le pays a besoin de sérénité », a tout simplement lâché Joseph Jouthe.

« Nous avons déposé une gerbe de fleurs au MUPANAH pour honnorer la mémoire de notre père fondateur, cest fini! », a renchéri le Premier Ministre.

Après les déclarations du chef de G9 Jimmy Chérisier alias Barbecue interdisant toutes formes de manifestations dans les rues ce 17 Octobre 2020 et l'opposition qui se disait prête à le défier, un spectre de peur avait envahi les coeurs des Port-au-Princiens craignant un affronttement mortel.

En 2018, la délégation présidentielle et et les membres du gouvernement avaient été attaqués à coup de pierre et de tessons de bouteilles au Pont Rouge obligeant les agents de l'USGPN à évacuer le chef de l'Etat en catastrophe. En raison de la grande mobilisation populaire contre son pouvoir, le président s'était résigné à déposer une gerbe de fleurs au MUPANAH. 


Entre temps, sur le terrain l'opposition se prépare à gagner les rues de la capitale et de plusieurs villes de provinces pour éxiger la démission du président de la République.

 

 

 

Par Jose Emmanuel

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