Au Guyana, Ariel Henry minimise les appels à sa destitution en Haïti

Le Premier ministre Ariel Henry continue de minimiser les appels à sa destitution en Haïti lancés par l’opposition politique. Dans des déclarations faites à l’agence de Presse AP hier dimanche, Ariel Henry affirme que rien n’arrivera « à moins que nous ne travaillions ensemble ».

C’est hier dimanche qu'Ariel Henry est arrivé à Georgetown, Guyana, pour participer à la 46e réunion ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Caricom qui se tient du 25 au 28 février 2024.

La participation des pays de la Caraïbe au déploiement de la Mission multinationale de soutien à la sécurité (MSS) sera à l’ordre du jour, ainsi que d’autres sujets d’intérêt national, lors de cette réunion consacrée notamment à l’économie, au marché unique et à la libre circulation, a indiqué dimanche la primature dans un communiqué.

Dans de brefs commentaires à l’AP, Ariel Henry minimise les appels à sa destitution, affirmant que rien n’arrivera « à moins que nous ne travaillions ensemble ».

Plus tôt ce mois-ci, des manifestants à travers Haïti ont organisé des protestations qui ont tourné à la violence lorsqu’ils ont exigé la démission d'Ariel Henry.

Après le sommet de la CARICOM, le Premier ministre Ariel Henry doit se rendre à Nairobi, au Kenya, pour finaliser les modalités du déploiement, qui a été interrompu par une ordonnance du tribunal.

Les détails administratifs, juridiques et financiers se règlent simultanément. Lors de la rencontre des ministres des affaires étrangères du G-20, au moins 120 millions ont été promis. Le Canada a octroyé plus de 80 millions de dollars.

Par : Daniel Zéphyr