PubGazetteHaiti202005

Anthony Blinken attendu au Canada cette semaine pour discuter de la crise haïtienne 

@USA.Embassy

La résolution de la crise humanitaire en Haïti sera au cœur d’une rencontre entre le Secrétaire d’Etat américain Antony Blinkin, le Premier Ministre Justin Trudeau qui sera accompagné de la ministre des affaires étrangères canadienne Melanie Joly, selon un communique du département d’Etat américain. Cette visite sera faite les 27 et 28 octobre 2022.

 

Cette visite du secrétaire d'État Antony J. Blinken aura aussi pour but de renforcer le partenariat vital qui existe entre les USA et le Canada. La fourniture d'un soutien continu à l'Ukraine ; la résolution de la crise humanitaire en Haïti, l'approfondissement de la coopération entre les USA et le Canada dans les régions indo-pacifiques et arctiques, sont entre autres les points forts de cette rencontre.  

 

Entre-temps, la proposition des États-Unis encourageant le déploiement rapide d'une force militaire internationale en Haïti est sur le point d'échouer après qu'aucun pays ne se soit porté volontaire pour fournir des troupes, ont déclaré plusieurs sources gardant l’anonymat au Miami Herald hier mardi. L’espoir s’assombrit de plus en plus.

 

Selon le journal américain, les responsables de l'administration Biden débattent de l'opportunité d'abandonner la résolution américaine rédigée pour le Conseil de sécurité de l'ONU, à moins qu'un partenaire étranger n'intervienne et n'offre des troupes dans les prochains jours.

 

 

 

 

 

Plusieurs pays du Conseil de sécurité ont exigé qu'un plan concret soit préparé par écrit avant le vote sur la résolution. En outre, la Russie et la Chine ont toutes deux ouvertement exprimé leurs préoccupations au Conseil de sécurité concernant le déploiement de forces étrangères en Haïti.

 

Beaucoup de pays ont jusqu'à présent rejeté la proposition. La France a fermé la perspective de fournir des troupes au début des discussions, et le Canada a exprimé à plusieurs reprises sa réticence à fournir des forces terrestres, malgré l'envoi par avion de plusieurs véhicules blindés en Haïti, commandés par le pays, faut-il le rappeler, ces derniers jours et l'appel des pays à faire un don à un fonds pour aider la Police nationale d'Haïti.

 

 

 

Le Brésil, concentré sur ses propres élections nationales à venir à la fin du mois, a exprimé son scepticisme, et les responsables américains se sont demandé si la CARICOM, la Communauté des Caraïbes de 15 membres dont Haïti est membre, avait la capacité à elle seule de faire la différence sur le terrain. « Il n'y a eu aucun progrès pour que les partenaires se portent volontaires », a déclaré une source proche du dossier, s'exprimant sous le couvert de l'anonymat pour parler franchement. « Personne n'intervient », dit-il.

 

 

 

La semaine dernière, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté à l'unanimité pour sanctionner les gangs haïtiens et leurs financiers. Bien que les sanctions ne soient qu'un début, le gouvernement d'Haïti a déclaré qu'il en fallait plus. La résolution américaine conférerait à tout déploiement de réaction rapide des pouvoirs en vertu du chapitre 7 de la charte de l'ONU, qui permet aux troupes d'utiliser la force pour imposer la paix.

 

 

Par: Daniel Zéphyr

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