C'est un Léon Charles visiblement abattu et dépassé par les évènements qui s'est présenté devant la presse ce samedi, 24 heures après le cuisant échec de l'opération policière à Village de Dieu, soldée par la mort de plusieurs policiers.
Le commandant de la police nationale à travers un point de presse ce samedi 13 mars a présenté le bilan de l'opération policière du vendredi 12 mars à village de Dieu.
Quatre ( 4 ) policiers sont morts et 8 autres blessés dans le cadre de cette opération, selon le DG de la PNH. Cinq ( 5) parmi les policiers blessés sont déjà sortis de l’hôpital et les 3 autres sont pour l’instant hors de danger, a-t-il indiqué.
Sans préciser leur nature, Léon Charles a fait savoir que du matériel est aussi resté sur le terrain du théâtre de l'affrontement entre les forces de l'ordre et le gang « Izo 5 Segond ».
Par ailleurs, Le Directeur Général a.i a profité de l’occasion pour présenter ses sympathies à l’égard des familles des policiers victimes dans le cadre de l’opération. Il a dit par la suite que la PNH accompagnerait les familles des victimes.
« Les sympathies du haut commandement vont également à tous nos policiers et nous profitons de leur rappeler la nécessité de renforcer la solidarité au sein du corps », dit Léon Charles.
Le directeur général a.i a aussi réitéré l’engagement et la mission de la PNH: « Nous vous annonçons que nous ne reculons pas et nous ne sommes pas obligés de reculer parce que notre mission est de protéger et servir la population », lance-t-il
Toutefois, Léon Charles n'a rien dit sur les corps des policiers tombés dans le cadre de cette opération ni sur les armes ( char blindé, M60 et autres calibres confisqués par les bandits. La mère et la soeur d'un des policiers tués ont lancé ce matin à l'émission Ranmase, un cri poignant appellant les autorités à faire en sorte qu'elles puissent récupérer son cadavre pour des funérailles.
Sur les réseaux sociaux et dans les autres médias, nombreux sont ceux qui appellent à la démission du directeur de la PNH pour « avoir envoyé les policiers à la boucherie », croient-ils.
Par Gazette Haïti
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