Le journaliste Georges Allen victime de brutalité policière/ Eddy Jackson Alexis condamne

Le journaliste de radio Caraïbes Georges Emmanuel Allen a dénoncé ce matin la brutalité policière dont il a été victime hier soir à Delmas 33 dans les parages de l'hôpital La Paix. 

Alors que le journaliste s'apprêtait à rentrer chez lui après son édition de nouvelle de 7heures, il a été stoppé par une patrouille policère qui voulait faire respecter le couvre-feu imposé par le gouvernement dans le cadre de l'état d’urgence. 

Quoique muni d'un laisser- passer et en dépit du fait qu' il se soit identifié comme journaliste, Georges Alen a fait l'objet d'une contravention de 5000 gourdes; amende qu’il a contestée.  S'en sont donc suivi des échanges entre le journaliste et les policiers qui se sont ensuite saisis de son téléphone portable qu'il utilisait pour prendre en photo les policiers en question, explique-il, tôt ce matin sur Radio Caraïbes.

Georges Allen qui se battait pour récupérer son téléphone a été tabassé par les policiers en présence de Guy Delvas qu'il avait appelé à son secours. 

Le journaliste a été ensuite menoté et conduit au Commissariat de Delmas 33 pour être relâché quelques minutes plus tard. 

Le Secrétaire d'état à la communication Eddy Jackson Alexis dit « condamner en son nom propre et au nom du gouvernement cette brûtalité policière dont a été victime le journaliste. Aucun citoyen ne doit être victime de mauvais agissements de la part des policiers encore les travailleurs de la presse », a martelé Eddy Jackson Alexis, rappelant la grande contribution des journalistes dans ce contexte particulier du Covi19. 

Tout en promettant d'agiter cette question en conseil de gouvernement ce mercredi, Eddy Jackson Alexis appelle les policiers à traiter les journalistes autrement dans le cadre du couvre-feu.

Le Secrétaire d'Etat à la Communication a aussi demandé au Journaliste victime de porter plainte afin que justice lui soit rendue.

Gazette Haiti