PubGazetteHaiti202005

Haïti: la Maison Blanche appelle à déployer rapidement la mission après la mort de missionnaires

La Maison Blanche

Trois personnes dont un couple de missionnaires américains ont été tuées en Haïti dans une attaque de gangs, ont annoncé vendredi le père de l'une d'elles et l'organisation à laquelle elles appartenaient.

Le président Joe Biden est favorable au «déploiement rapide» d'une mission internationale pour assurer la sécurité en Haïti où trois personnes, dont un couple de missionnaires américains, ont été tuées, a dit vendredi la Maison-Blanche.

«La situation sécuritaire en Haïti ne peut pas attendre», a jugé vendredi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, en ajoutant: «nos pensées vont aux familles des personnes tuées».


L’ancien Président Donald Trump a réagi après l’assassinat jeudi soir de missionnaires américains par les gangs armés en Haïti. « Que Dieu bénisse Davy et Natalie. Quelle tragédie. Haïti est totalement hors de contrôle. Trouvez les tueurs MAINTENANT !!! », a écrit l'ancien président dans un message sur Truth Social, sa plateforme de médias sociaux.

Le message incluait une capture d'écran d'un message partagé par le comité central républicain du comté de Newton dans le Missouri, qui exprimait ses condoléances suite aux décès des deux Américains, identifiés comme Davy et Natalie Lloyd. Natalie Lloyd est la fille du représentant de l'État du Missouri, Ben Baker.

« Les forces des ténèbres cherchent à dévorer qui elles peuvent. Mais quiconque vit selon la vérité vient à la lumière, afin qu'il soit clairement vu que ce qu'ils ont fait a été fait en présence de Dieu », lisait-on dans le message du comité. « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice : car le royaume des cieux est à eux », poursuit-il.


En Haïti, le Conseil Présidentiel de Transition n’a pas encore réagi. En moins d’une semaine, les gangs armés sont partis à l’offensive, tout en kidnappant et en assassinant des individus. Mais aussi, en se lançant dans la destruction d’infrastructures policières.

 

 


Par: Daniel Zéphyr avec Le Figaro

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