PubGazetteHaiti202005

Journée internationale de la démocratie: Paul Denis, attristé de l’échec du processus, Rosemond Pradel nuance et évoque les efforts des forces vives de la société.

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A l’occasion de la journée internationale de la démocratie, le responsable du parti Inifos, Paul Denis, se dit attristé du fait que 34 ans après avoir fait choix de ce système politique, le pays est encore loin d’une société démocratique parlant même d’échec du processus. Le secrétaire général de la Fusion, lui, qui refuse de parler d’échec justifie la lenteur enregistrée dans le processus par un problème d’ordre culturel saluant les efforts des différentes forces vives de la société pour casser les élans dictatoriaux des gouvernements qui se sont succédé au pouvoir.

34 ans après avoir fait choix de la démocratie, la réalité d’Haïti est loin d’être pareille à celle d’une société démocratique. Cette période est de préférence marquée notamment par le non-respect des lois et des droits fondamentaux de la personne humaine. 

Le responsable du parti INIFOS, Paul Denis, dit observer la journée internationale de la démocratie avec un sentiment de tristesse et de grandes inquiétudes. Sentiment de tristesse en raison, dit-il, de l’échec du processus pour l’établissement d’un système démocratique dans le pays. Il est inquiet, à cause de ce qu’est devenue notre société dénonçant la barbarie qui y règne. L’ex-ministre de la Justice de René Préval impute la responsabilité de cette situation  aux autorités étatiques qui se sont succédé au pouvoir, à la classe des affaires et la communauté internationale. « Nous ne sommes nulle part dans le processus pour l’implémentation de la démocratie. Nous assistons, aujourd’hui, au règne de la barbarie », regrette l’ex-sénateur prenant pour exemple différents massacres perpétrés dans le pays sous le regard indifférent des tenants du pouvoir.

Le secrétaire général de la Fusion, lui, refuse de parler d’échec mais évoque des résultats maigres dans le processus pour l’implémentation de la démocratie dans le pays. Rosemond Pradel justifie cette lenteur par un problème de culture expliquant qu’il faut cultiver. D’un autre coté, le dirigeant politique salue les efforts des différentes forces vives de la société pour freiner les élans dictatoriaux des gouvernements qui se sont succédé au pouvoir.

Sur son compte Twitter, le Président de la République Jovenel Moïse a posté : « À l’occasion de la journée intle de la démocratie, j’invite les forces vives du pays à s’inspirer des principes et valeurs proclamés par les Nations-Unies pour parvenir à un environnement politique pacifique, indispensable à l’exercice plein et entier des droits fondamentaux ». 

 

Par Diego O. Charles
Lezec15@gmail.com

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